Enquête – 72 % des Français se voient en voiture hybride ou électrique d’ici 20 ans

Le sondage commence par confirmer des faits plutôt évidents. Les électriques et hybrides représentent l’avenir pour près de trois quarts des Français. 40 % des personnes interrogées estiment que l’hybride sera la motorisation la plus répandue dans 20 ans. Pour 32 %, ce sera l’électrique.

68 % des personnes interrogées considèrent que rouler en électrique est un gage de respect de l’environnement. 59 % d’entre elles associent la voiture branchée à la notion de confort de conduite et 52 % à l’innovation technologique.

Plus intéressant, le sondage indique que 43 % des automobilistes interrogés envisagent de changer de motorisation lors de leur prochain achat à court terme. La raison principale ? Le souhait de moins polluer pour 56 % d’entre eux. L’aspect financier rentre aussi en compte, avec la volonté de diminuer les coûts d’utilisation pour 34 %.

À court terme, l’électrique sera encore boudé

L’enquête va plus loin en précisant comment les possesseurs d’un véhicule thermique envisagent leur future motorisation. Du côté de ceux qui roulent actuellement avec une essence, 44 % pensent changer. Parmi eux, 19 % souhaitent acheter un hybride, 5 % une électrique, 2 % un GPL… et 18 % un diesel. Pour ceux qui roulent au gazole, 43 % envisagent de basculer vers une autre énergie : 21 % iraient vers l’hybride, 16 % vers l’essence, 5 % vers l’électrique et 1 % vers le GPL.

On constate ainsi que si les voitures écologiques séduisent sur le papier, au moment de passer à l’acte seulement un quart des possesseurs de véhicule essence ou diesel projettent l’achat d’un modèle de ce type. C’est un peu comme la musique classique à la télé : beaucoup aimeraient en voir plus, mais peu la regarderaient ! C’est particulièrement vrai ici pour les autos électriques, qui semblent bien perçues mais sont loin de susciter l’envie d’achat. À n’en pas douter, l’image de la voiture électrique onéreuse à l’autonomie limitée est encore bien ancrée dans les têtes.

Le diesel a encore de beaux jours devant lui

57 % des automobilistes n’ont donc pas envie de changer de motorisation lors de leur prochain achat. Une large majorité des conducteurs d’une voiture thermique reprendra une essence ou une diesel. Cela peut s’expliquer par la baisse du prix des carburants constatée ces dernières années, qui ralentit la volonté d’investir dans un véhicule propre, moins facile à rentabiliser. D’ailleurs, entre les possesseurs d’un véhicule essence qui veulent se convertir au gazole (18 %) et les 57 % de diésélistes qui comptent le rester, le diesel a encore de l’avenir en France !

Pour rappel, de janvier à mai 2016, le gazole a représenté 52,7 % des immatriculations en France, l’essence 43,3 %, l’hybride 2,8 % et les électriques… 1,1 %.